Travail et emploi

Brexit | Doit-on avoir peur pour les TPE & PME françaises ?

Récemment remis au 31 Octobre, le Brexit est le sujet d’actualité qui préoccupe toutes les PME et TPE françaises. En mettant un terme à l’accès au marché intra-européen pour le Royaume-Uni, de nombreux changements vont s’opérer pour les différents commerces qui, jusque-là, commerçaient librement entre les états. Entre incertitude commerciale et complication du processus et de vente entre partenaire anglophone et francophone, L’informateur vous propose de voir les différents risques pour les TPE ET PME et comment se préparer à de telles conséquences.

 

Le retour des droits de douane suite au Brexit

La première conséquence d’un tel changement dans l’UE est le retour des droits de douanes et par conséquent l’arrivée de nouvelles charges pour les entreprises concernées. Au niveau administratif, ce qui ne demandait aucune intervention va maintenant nécessiter un passage par les douanes ainsi qu’une déclaration du chiffre d’affaires généré par cet échange. Il est donc primordial de se faire accompagner pour la gestion de sa comptabilité afin de ne pas commettre d’erreurs. Il en va de même pour la partie juridique qui devra être bien cadrée. Heureusement différentes solutions existent pour les TPE et PME qui ne disposent pas forcement d’un département juridique, administratif ou comptabilité.

Pour l’instant, les règles et les délais qui seront appliqués sont encore inconnu. Les entreprises françaises ainsi que les entreprises anglaises doivent se préparer pour pouvoir faire face à ce changement.

 

Libre règlementation des normes anglaises

Ensuite, la sortie du Royaume-Uni de l’Europe entrainera une indépendance des normes et règlementations anglaises. Le Royaume-Uni ne faisant plus partie de l’UE, ils ne seront plus contraints de suivre et respecter les normes européennes. Tout comme les américains peuvent produire des plantes et de la viande à base d’OGM, le Royaume-Uni sera indépendant et en mesure de choisir ses propres règlementations. Il sera donc envisageable de changer de fournisseurs ou partenaires puisque ces nouvelles productions ne correspondront plus nécessairement aux requêtes de l’Europe. Cela risque d’impacter fortement les TPE et PME françaises qui se reposaient sur le commerce entre la France et l’Angleterre. Elles devront chercher de nouveaux partenaires, ce qui engendrera des coûts supplémentaires et non désirable pour ce genre de structure.

 

Quelles solutions pour se préparer à cela ?

Puisque les tenants et les aboutissants sont encore inconnus et en pleine négociation, il n’existe pour l’instant aucune solution certaine et définitive. Il conviendra cependant de se préparer au pire et l’éventualité de devoir changer de fournisseurs ou clients est à envisager. Il est donc recommandé de chercher dès maintenant de potentiels substituts pour permettre aux TPE et PME française de se préparer à l’avance.

Enfin, pour les petites structures qui s’occupent généralement de tous le coté commercial, mais aussi administratif et légal, il est recommandé d’externaliser une partie de cette activité. Les activités « non essentiels » et créatrices de revenus peuvent être administré par des professionnels externes. Ainsi, elles peuvent faire appel à des entreprises spécialisés dans l’établissement des paies des salariés ou la gestion comptable. Sans nécessairement se tourner vers un cabinet d’expert-comptable, ces structures permettent de se débarrasser de ce genre de formalités pour que l’entreprise puisse se concentrer entièrement à son activité professionnelle pour assurer sa pérennité et l’après-Brexit. 

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