Travail et emploi

L’évolution du métier de CGP aujourd’hui

La gestion de patrimoine, comme un certain nombre d’activités actuellement, est soumise à des changements légaux qui imposent aux conseillers en gestion de patrimoine de s’adapter. Ainsi, doivent-ils se former dans leur pratique du métier en même temps que les demandes et les contraintes évoluent. A quels changements doit s’attendre le conseiller en gestion de patrimoine dans les années à venir ? voici un petit tour d’horizon de la question.

Petit coup d’œil dans le rétroviseur

Avant de nous plonger dans les futurs défis qu’il faudra relever pour le conseiller en gestion de patrimoine, rappelons-nous comment son rôle a déjà été impacté ces dernières années. L’évolution du métier de CGP n’est pas récente, mais date plutôt d’une trentaine d’années. On a constaté que la progression du métier de conseiller en gestion de patrimoine était un peu ralentie, du fait d’un nombre croissant de réglementations. Ainsi, la mise en place du statut CIF (comprendre Conseiller en Investissement Financier) a imposé aux CGP de se professionnaliser encore plus. A cet effet, les conseillers en gestion de patrimoine doivent se soumettre à des formations, tandis que les néo-diplomés sont soumis à des critères très précis : le plus souvent un Master 2 en finance.

Quelles sont les dernières mesures les plus impactantes ?

On distingue 3 réglementations principales dont les répercussions ont directement touché l’écosystème de la gestion de patrimoine :

  • MIFID 2 : alors que l’on craignait pendant un moment que cette nouvelle règlementation ne s’attaque au système de rémunération traditionnelle des conseillers en gestion de patrimoine, la modification touche finalement plutôt au « i » de l’anagramme CGPI. En effet, aux yeux de la loi, ils ne sont plus conseillers en gestion de patrimoine indépendants vis-à-vis des établissements financiers. Le devoir d’information et de conseils ainsi que de transparence des CGP s’en retrouve ainsi accentué.
  • DDA : il s’agit de la Directive sur la Distribution d’Assurances, un durcissement réglementaire qui vise à améliorer la protection des clients
  • PRIIPS : (Packaged Retail and Insurance-based Investment Products) est une règlementation qui vise à diminuer la lourdeur administrative en favorisant notamment le digital.

Face à ces réglementations, le CGP doit donc s’adapter.

Quels sont les défis pour le CGP dans les années à venir en France ?

De manière générale, les défis restent les mêmes, à savoir faire face aux nouvelles réglementations, gérer la transformation digitale, le devoir de conseil et la promotion du métier de conseiller en gestion de patrimoine. Enfin, la conjoncture actuelle du marché va peut-être permettre aux CGP de conquérir de nouvelles parts de marché. Notamment par la fermeture de nombreuses agences bancaires, ce qui devrait laisser plus de mouvements aux conseillers en gestion de patrimoine.

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