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Les 4 règles d’or pour réussir la vente de son entreprise

Un retrait des affaires, une réorientation professionnelle, une baisse de rentabilité… les raisons qui peuvent pousser un chef d’entreprise à vendre son entreprise sont aussi nombreuses que variées. Mais quand cela arrive, il est important de respecter les 4 règles d’or suivantes afin que tout se fasse au mieux :

  • Bien se préparer en amont

Avant de se lancer dans la vente de son entreprise, il est important de bien se préparer, car c’est un processus qui peut s’avérer long et épuisant. Prenez donc du recul avant de vous lancer. Consultez un spécialiste en la matière, mais avant cela, échangez avec votre équipe pour préparer vos éventuels collaborateurs aux changements à venir. Prenez également le temps d’en discuter avec vos proches. Pensez à ce que vous allez faire une fois que vous ne serez plus le propriétaire de votre affaire. Analysez chaque détail de manière objective pour ne pas avoir des regrets après la vente.

  • Trouver le moment opportun

Avant de fixer un prix de vente et de commencer à discuter avec de potentiels acquéreurs, évaluez la rentabilité de votre entreprise. Votre affaire est-elle toujours viable ? Est-ce qu’elle affiche des indicateurs encourageants ? Quelles sont les perspectives ? Les réponses à ces questions vous aideront à savoir si c’est le moment opportun. Au besoin, faites-vous assister d’un professionnel. Afin de tirer le meilleur de la vente, il est important que votre entreprise ait de bons résultats ou que les perspectives soient rassurantes. Par exemple, si vous pensez que les résultats de votre exercice en cours seront meilleurs que ceux de l’année précédente, il serait judicieux d’attendre la publication des nouveaux comptes pour lancer l’opération de vente. Vous pourriez en tirer un meilleur parti.

  • S’entourer des bonnes personnes

La vente d’une entreprise est une opération dont les contours peuvent être très complexes. Le processus est très long et même si vous avez une formation en techniques de négociation, il est quasiment impossible que vous puissiez gérer tout, tout seul. En effet, le moindre faux pas ou la moindre erreur de jugement pourrait vous coûter très cher. Faites donc appel à un cabinet de conseil, des avocats, des experts-comptables et à des personnes de confiance. Cela vous permettra également de dégager du temps pour continuer à gérer votre entreprise en parallèle.

  • Faire jouer la concurrence

Si l’évaluation de votre entreprise se révèle intéressante et que vous avez plusieurs repreneurs en lice, vous pourriez maximiser son prix de vente. L’un de vos repreneurs sera sûrement prêt à s’aligner s’il sent qu’une bonne affaire va lui passer sous le nez. Mais si vous n’êtes pas un bon négociateur, mieux vaut laisser cet exercice à l’un de vos conseillers et lui fournir toutes les informations qui lui permettront de développer un argumentaire solide. Assurez-vous toutefois au préalable de la sincérité de votre acquéreur afin d’éviter que vos informations confidentielles ne se retrouvent dans les mains d’un simple curieux ou d’un espion industriel.

Enfin, une fois que vous avez un repreneur qui accepte votre offre, celuici doit vous adresser une lettre d’intention qui présente son projet d’achat. Un protocole d’accord soumis à des conditions comme la réalisation d’audits de l’entreprise sera alors signé entre les deux parties. À l’étape de la signature de l’acte de cession finalisant l’opération de vente, plusieurs clauses telles que la garantie de non-concurrence et les modalités de paiement doivent être formellement inscrites.

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