Transport

Somnolence au volant : 5 conseils à connaitre

La fatigue au volant est encore l’une des causes principales de mortalité sur la route, ce qui impose une vigilance de tous les instants lorsque vous conduisez. Pour éviter tout accident, la sensibilisation et la prévention routière jouent un rôle crucial autant pour les jeunes en apprentissage des dangers de la route, que pour servir de rappel aux conducteurs confirmés. Dans cet article, découvrez nos conseils pour éviter la fatigue au volant, et conduire en toute sécurité.

 

L’importance de réaliser des pauses régulières

Un conducteur sera particulièrement exposé à la fatigue lors de longs trajets, ou sur des trajets en pleine nuit sur le cycle de sommeil habituel. Si un trajet dans ces conditions est parfois contraint, la meilleure solution pour remédier à la fatigue reste de s’imposer des pauses régulières sur des aires d’autoroutes, ou en bord de route. Il est ainsi fortement recommandé de faire des pauses de 15 à 20 minutes toutes les 2h, et encore plus fréquemment la nuit.

 

Stimuler son attention par tous les moyens

La fatigue aura d’autant plus de chances d’apparaitre si le trajet est monotone, et que votre activité cérébrale est peu stimulée. Pour éviter ce problème, plusieurs solutions : vous pouvez écouter la radio, lancer votre playlist musicale favorite (sans qu’elle ne vous déconcentre trop…). La meilleure option sans conteste reste cependant de réaliser le trajet à plusieurs, et de compter sur un copilote ou sur les membres de la famille pour discuter avec vous, et s’assurer que vous restez bien éveillé et en forme.

 

Alterner les relais pour partager le poids de la conduite

Comme évoqué à l’instant, partager le trajet à plusieurs est le meilleur moyen de rester éveillé en discutant, mais aussi en échangeant le volant lorsque vous sentez la fatigue poindre. Lâcher le volant c’est aussi l’occasion de se reposer, pour être en plaine forme pour reprendre la route plus tard si besoin. Mais attention ! Si vous n’êtes que 2 dans la voiture, sachez que vous aurez autant de responsabilités en copilote qu’en conducteur. Pas question d’abandonner la personne au volant seule avec la route, le nouveau conducteur comptera sur vous pour rester éveillé comme vous-même un instant plus tôt.

 

Se préparer en amont du trajet

Préparer un long trajet, c’est comme se préparer à un marathon ou à toute épreuve sportive. Personne n’imaginerait se lancer dans une course en n’ayant dormi qu’une petite heure avant, ou en ayant mangé n’importe comment. Il est crucial de prendre le volant en étant en forme, en s’étant reposé avant le départ pour ne pas être épuisé dès le début. Veillez également à vous être bien restauré, en ayant mangé ni trop, ni pas assez. Si vous mangez trop, votre corps dépensera trop d’énergie à la digestion, privilégiez donc un repas léger et sans alcool pour ne prendre aucun risque. A l’inverse, ne pas avoir suffisamment mangé pourra vous exposer à des douleurs, à des pertes de concentration, et à une arrivée rapide d’une sensation de fatigue.

 

Être attentif aux signes avant-coureurs de la fatigue

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de voir arriver la fatigue, et de pouvoir réagir en conséquence à condition de savoir détecter ces signes avant-coureurs. Parmi ces signaux d’alerte, le conducteur devra faire attention à des picotements dans les yeux, au clignement des paupières ou à la sensation de paupières lourdes. De même, la répétition de bâillements, ou l’apparition de douleurs et de raideurs dans la nuque et les épaules doivent également servir d’avertissement au conducteur. Pour en apprendre plus sur les risques de la fatigue au volant, tournez vous vers une plateforme dédiée à la sécurité routière.

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